MER MEDITERRANEE QUE J AIME .................
Cet après midi 17 octobre je suis allée sur les rochers au bord de la mer.
Cela m’arrive assez souvent en automne et au printemps car il n’y a pas trop de monde et qu’il ne fait ni trop chaud, ni trop froid.
J’avais malgré tout un anorak, heureusement.
Il y avait du mistral et la mer était grosse. Des vagues arrivaient en roulant et s’écrasaient contre les rochers sur lesquels j’étais assise, il y a même fallu que je change d’endroit car à un moment il y en a une plus grosse que les autres qui m’a aspergée copieusement.
Je suis restée à regarder le sac et le ressac au moins deux heures, je suis partie car j’avais froid
Quand je regarde la mer, je pense que j’ai une chance inouïe car il y a des gens qui ne la verront jamais au cours de leur vie.
Aujourd’hui elle était et bleue et verte et violette, une franche d’écume blanche venait mourir sur la plage de sable qu’il y avait sous les rochers où j’étais assise.
Au loin je voyais la ligne d’horizon, là où le ciel rejoint la mer et je pensais aux pays qui se trouvent là bas, la Sicile, l’Ile de Malte, l’Egypte, la Crète et d’autres pays encore que je connais déjà ou aimerais connaître.
Il y avait aussi quelques voiliers, quelques surfeurs et un chien qui s’amusait à ramener le bâton que son maître envoyait à l’eau.
Dans ces moments là, je me ressource, je fais le ménage dans ma tête etc.
Le bruit que font les vagues est apaisant. Le vent me balayait le visage, et je pensais que c’était sûrement çà la vraie vie.
J’ai ramassé deux petits galets, je vais les donner à mon mari.
Je comprends les marins qui ne peuvent pas résister à l’appel du large.
La voix des sirènes est terrible.